Le 13… Rando épique de Michel….

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qui nous en donne force détails… ainsi donc vous livre en entier son récit…

“Tout le monde était à l’heure (comme d’habitude) en ce mardi 13 mars pour profiter de ce magnifique temps printanier. Ainsi…   47 marcheurs  se retrouvèrent sur le parking de la route de la FOSSE à BARBATRE.

Cette randonnée s’annonçait, à priori… tranquille…. Cependant…  l’animateur, n’ayant pas reconnu l’ensemble du circuit, commenca , au sortir de la plage, par faire escalader la digue !!!! Sans problème pour ce groupe motivé.

La digue de BARBATRE bordée par la pleine mer nous mena jusqu’au GOIS…  Un petit arrêt au bord du GOIS, même si nous n’avons pas pu profiter de la chaussée découverte.

Au retour, certaines personnes ont pu imaginer qu’une de nos “marcheuses” avait été victime de violences conjugales. Que nenni ! Notre adhérente a cru bon de “biser” le sol à l’endroit ou la veille, dans une voiture de marque Renault, deux personnes trouvaient Bonheur.

Pas de conséquence grave pour notre marcheuse qui s’en tire avec le front endolori et la lèvre abimée… ce qui n’a pas du être le cas pour le tête à tête des deux personnes précédemment citées.

Et enfin, cerise sur le gâteau, votre animateur n’ayant pas reconnu l’intégralité du parcours s’est trouvé devant un choix cornélien pour aborder l’étier situé derrière le stationnement de la voiture. Hé oui, la veille à 20 heures il n’a pas voulu déranger ces gens qui avaient pris soin de se garer au fond du cul de sac !!!

La madrier de 30cm de large a cependant permis le passage du groupe et pour un peu, c’était l’animateur, guère à son avantage sur ce genre de difficultés, qui rebroussait chemin….Bref, pour une randonnée tranquille,  que de péripéties !!!!! ”

  

Photos ci-dessus MartineC

Un peu de culture : Barbâtre est l’une des quatre communes, la plus méridionale, de l’Île de Noirmoutier, et s’étend sur 7 Km sur la partie la plus étroite de l’île, entre plage de sable, forêt domaniale et champs agricoles.
Elle est la plus proche du continent, et est donc le point de passage obligé pour rejoindre le continent par voie terrestre :

  • soit par le passage du Gois, chaussée submersible de 4,5 Km qui se découvre deux fois par jour pendant 2 à 3 heures suivant le coefficient de marée.
  • soit par le Pont de Noirmoutier, inauguré en 1971 et qui constitue une alternative au Gois.

L’urbanisation du XXème siècle a étendu le bourg sur les anciens hameaux du Midi, de la Frandière et de la Fosse. La plage du Midi est la plage de Barbâtre, la plus longue de l’île (cordon sableux de plus de 5 km). Jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, on accède à l’île par sa pointe Sud en franchissant un bras de mer de 600m, appelé le goulet de Fromentine. Dès le Moyen-Âge des bâteaux assurent la liaison entre le continent (Fromentine) et la Fosse (commune de Barbâtre) malgré les forts courants existant entre la baie de Bourgneuf et l’Océan.
En 1787, le bac du passage de la Fosse est entretenu par l’administration seigneuriale. La voie terrestre du Gois n’interrompt pas le service régulier du bac jusqu’à la construction du pont en 1971. Vers 1875, l’ingénieur Dingler fait construire sur chaque rive de grands appontements de bois.
En 1895, une ligne de chemin de fer est créée pour assurer la desserte du littoral des îles vendéennes. Fromentine devient alors un véritable nœud de communication avec l’établissement d’une gare ferroviaire et d’un embarcadère commun au bac de Noirmoutier et au bateau-poste de l’Ile d’Yeu.

La notion de “défense contre la mer” a pris naissance dans la nuit du 31 décembre 1978 au 1er janvier 1979, lorsqu’une brèche dans une digue a provoqué l’inondation de toute la plaine agricole de Barbâtre.

La mobilisation générale a été le “ciment” de l’intercommunalité autour de ce thème de protection vis à vis de la mer, thème dans lequel tous les îliens se reconnaissent et auquel ils adhèrent.

Cette attention constante face à la mer implique des investissements importants réalisés chaque année par la Communauté de Communes, une programmation de travaux sur le long terme qui prend en compte les risques, les enjeux de développement et le changement climatique, et enfin, un travail continuel de surveillance et d’observation du littoral pour mieux comprendre et anticiper les submersions.