de Marie-Martine… la comptine est dite…
Du côté de Sébastopol
Nous avons pris un bon “polder”
Foulant du pied les herbes folles
D’un circuit pas piqué des vers !
Michel nous avait concocté
Une marche dont il a le secret
Ajoutant même, de-ci de-là
Afin de pimenter l’affaire
Quelques orties, une barrière…
On se s’rait cru à Kholanta
Entre deux mondes, entre deux mers
Nous progressions à petits pas
Jusqu’à nous retrouver au Gois
Là, Michel nous laissa le choix
Soit la digue battue par les vents
Soit le sentier en contrebas
Rien d’impossible à coeur vaillant
Nous avions toujours de l’allant
Tandis que nous longions l’étang
Pour les uns, à la queue leu leu
Et pour les autres, deux par deux
La mouette rieuse et l’avocette
Venaient nous saluer en passant
Et faisaient comprendre à tue-tête
Que c’était enfin le printemps !
Le temps passait, chemin faisant
Il fallait songer à rentrer
Un peu plus lourds sur les gambettes
Au terme de cette randonnée
Mais des souvenirs plein la tête
Après cette belle journée